Port-au-Prince, Vendredi 26 Avril 2019.
(www.gazettehaiti.com)
A l’initiative des groupes de Petrochallengers « Nou pap domi » et « Nou pap konplis », plusieurs centaines de personnes ont pris part ce vendredi 25 Avril à un sit- devant les locaux de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, à l’avenue Christophe. Elles entendaient réclamer des juges du tribunal administratif la publication du rapport d’enquête final sur le dossier Petrocaribe. Ils en ont profité également pour dénoncer la dégradation du climat sécuritaire du pays.
Ces compatriotes qui étaient pour la plupart des universitaires, des citoyens engagés, des jeunes professionnels n’ont pas mâché leurs mots pour dénoncer la lenteur de la Cour Supérieure des Comptes dans la publication du rapport final de l’enquête sur le dossier Petrocaribe.
Munis de pancartes et d’un mégaphone, les protestataires qui se référent à la remontée des actes d’insécurité dans le pays, notamment dans certains quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, croient savoir que les fonds Vénézuéliens dilapidés par d’anciens hauts fonctionnaires de l’état auraient été utilisés pour financer des bandits qui contrôlent ces quartiers réputés chauds.
Les policiers déployés en la circonstance, ont été pris pour cibles par des protestataires qui n’ont pas manqué de critiquer l’institution policière en Criant : Arrêtez Arnel, Arretez Garcia. Selon eux, la police fait preuve d’impuissance face au climat d’insécurité auquel le pays est en proie depuis plusieurs mois. Certains d’entre eux ont même jeté des pierres en direction des agents de la PNH, qui ne sont pas restés sans réaction.
Quelques minutes plus tard, tout allait revenir à la normale. Pascal Solage, l’un des membres du groupe de Petrochallengers « Nou pap domi », a tout de même parlé de réussite.
Rappelons que le président du tribunal administratif, Maitre Volmar Demesyeux a annoncé que le rapport final d’enquête sur le dossier Petrocaribe, serait disponible à la mi-mai au plus tard.
Par, Michelet Pierre Joseph.
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