PubGazetteHaiti202005

Youri Latortue vole au secours des familles de policiers tués

Credit photo: Stanley LOUIS

L'ex sénateur Youri Latortue à travers sa ferme vient en aide à des femmes et mères de policiers tombés dans l'exercice de leur profession. Des caisses d'oeufs provenant de sa ferme sont offertes à ces dernières afin de commencer un business. 


L'ancien sénateur Youri Latortue vole au secours des femmes et mères de policiers tombés dans l'exercice de leur profession. Parce que souvent le chèque des policiers tués  n'est pas attribué à leur famille, le leader de AAA décide de faire un geste aux familles des policiers victimes. 


Le leader de AAA, Youri Latortue n'a pas manqué de saluer les femmes et mères de ces policiers tués, parfois laissées pour compte. Environ 10 caisses d'œufs seront offertes à chaque victime en vue de les permettre d'avoir leur « petit business ». Le propriétaire de la Ferme Latortue précise que c'est une première série d'accompagnements. Youri Latortue promet de poursuivre ce programme sur une période d'un an afin que ces bénéficiaires puissent élargir leur business. 

« Avec l'argent des 10 caisses vendues, elles pourront commander à la Ferme Latortue », assure l'ex parlementaire. Youri Latortue, ex officier de l’armée d’Haïti qui a également passé 7 ans au service de la PNH reconnaît que certaines familles se trouvent assez souvent en difficulté après la mort de leur fils policier. D'où son insistance de voler au secours de ces familles. Il appelle les autres entreprises à le suivre dans cette démarche.  

Bénéficiaire de ce programme, la mère de Gasly Limage, policier tué récemment par des bandits du G9, explique, la voix en sanglots son calvaire après la mort de son fils. Elle fait ressortir toute l'importance de son enfant pour la famille. « Gasly Limage payait le loyer, la scolarité de son frère. Il faisait tout. Il est mort et son corps n'est toujours pas inhumé. C'est grâce à lui qu'on faisait bouillir la marmite. Je suis anéantie », raconte la mère de ce policier. Elle profite pour solliciter le support des autorités et  remercie Dieu de lui avoir permis de rencontrer le leader de AAA. 


«  Il avait choisi d'intégrer la police pour nous aider. Je voulais chanter ses funérailles samedi. Faute de moyens, je n'y arriverai pas », explique-t-elle. 


Un comité sera mis en place afin d'aider les bénéficiaires de poursuivre leur business. Deux syndicats de la PNH dont le SPNH se chargeront d'identifier les familles des victimes.  Ce programme  permettra aux femmes et mères des policiers tués de continuer ou de commencer un commerce.

 

 

 

 

Par: Michelson Cesaire

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