Port-au-Prince, le Mardi 29 Janvier 2019
(www.gazettehaiti.com)
Seulement 4 cas de policiers tués par balles ont été recensés de 1er janvier à date.
Des chiffres communiqués par le porte-adjoint de la police nationale et, ce faisant, Garry Desrosiers dément les informations selon lesquelles le nombre de policiers assassinés durant cette période se chiffrait déjà à une dizaine.
Cette bataille de chiffres risque de mettre à mal les rapports déjà fragiles entre la Police nationale et les organisations de défense des droits humains. Le porte-parole de l’institution policière est allé jusqu'à remettre en question la méthodologie utilisée par ces organisations pour collecter leurs données.
Faux ! Archi faux ! Une dizaine de policiers n’a pas été tuée, conteste Garry Desrosiers. Et l’inspecteur de police, se veut péremptoire : « Seulement 4 cas de policiers tués par balles ont été recensés de 1er janvier à date » a donc indiqué Garry Desrosiers
Alors que PNH et organismes des droits de l'homme se contredisent sur le nombres de victimes enregistrées, l’assassinat en série de policiers demeure une préoccupation. D’un coté, on appelle à des mesures urgentes, de l’autre, le Haut commandement de la PNH multiplie des rencontres.
La situation est d’autant plus inquiétante, lorsqu’il s’avère que des policiers participent directement aux meurtres de leurs frères d’armes. L’inspecteur Desrosiers confirme ainsi l'implication d’agents de police dans la plupart de ces assassinats. Une opération d’épuration est en cours au sein de l’institution policière, a indiqué Garry Desrosiers. Sur ce point, la direction générale de la PNH se propose d’être intraitable. Des avis de recherches seront bientôt lancés, annonce le porte-parole adjoint de l’institution.
Gyvinsky Turnier
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