PubGazetteHaiti202005

Haiti/ Mondanité:- Ocname Clamé Daméus chasse les <<Ti Sourit>> durant l'annèe académique 2018-2019.

Clame

Port-au-Prince, le Mardi 2 Octobre 2018
(www.gazettehaiti.com)

Le commissaire du Gouvernement Ocname Clamé Daméus fait feu de tout bois. Après s'être lancé dans un jeu de correspondance avec certains responsables d'institutions publiques du pays dans le cadre du procès PétroCaribe, il veut désormais combattre les mauvaises mœurs. Désormais les amants de Ti sourit vont devoir attendre la fin de l'année scolaire pour reprendre cette activité qui devient de plus en plus populaire dans la Capitale haitienne. Avec un DJ placé sur un stand, de l'alcool à profusion, de la Cigarre et de la Marijuana, des jeunes pour la plupart des écoliers, on électrise tout le quartier avec notamment le Rabòday, une tendance musicale de nos jours très prisée en Haiti.

"Le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, dans un communiqué daté du 2 octobre, a porté à l’attention du public, en général, et, en particulier, des organisateurs d’activités mondaines nocturnes en plein air, couramment appelées « ti sourit », dans la juridiction de Port-au-Prince que lesdites activités sont frappées d’interdiction formelle au cours de l’intervalle annuel allant du 1er septembre au 30 juin" c'est ce qu'on peut lire dans une note émanant du Parquet de Port-au-Prince. 

« Cette mesure du parquet de Port-au-Prince vise, d’une part, la protection des enfants et leur concentration aux études en vue d’un rendement scolaire plus significatif ; et, d’autre part, à éviter des activités attentatoires aux mineurs. Ces activités qui, habituellement, se déroulent fort tard dans la nuit donnent lieu le plus souvent à des scènes déplacées associées à des comportements dissolus sur fond de hauts décibels capables de perturber à la fois spectateurs, participants et de paisibles citoyens en plein sommeil chez eux », a expliqué le chef du Parquet dans son communiqué.

Le commissaire Daméus infome aux contrevenants que les forces de l’ordre sont instruites de prendre les dispositions qui s’imposent pour veiller au respect scrupuleux de cette mesure.

Souhaitons que cette disposition visant à corriger les moeurs s'applique à tous les quartiers pauvres ou huppés de la capitale  et s'étende à d'autres villes de province, également en proie à ces pratiques.

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