PubGazetteHaiti202005

Transferts Internationaux : Confrontée à une pluie de critiques, la BRH défend la Circulaire 114-1

Banque de la République D'Haiti


Le Directeur de Communication et l’Economiste en chef à la Banque de la République d’Haiti, respectivement, Jean Armand Mondélis et Erol Saint Louis, ont fait le point, ce mardi, sur la circulaire 114-1 relative au fonctionnement des bureaux de transfert. Ils rappellent que les bureaux de transfert n’ont plus le droit de payer les transferts en dollars américains, sous peine de sanction, sauf sur le compte bancaire en dollar du bénéficiaire.


Comme le gouverneur, ces deux cadres de la Banque de la République ont justifié la circulaire 114-1 par la volonté de la BRH de mettre de l’ordre dans le mode de paiement des transferts et de protéger les intérêts des bénéficiaires. « Les maisons de transferts ont pour obligation de payer en gourde au taux de référence de la BRH tous les transferts à partir de ce 25 juin. Recevoir directement son transfert sur un compte en dollar dans une banque commerciale de la place est la seule option offerte aux bénéficiaires qui souhaitent conserver leur argent en dollar », rappellent Jean Armand Mondélis et Erol Saint Louis qui intervenaient, ce mardi, sur les ondes de Vision 2000. Les maisons de transferts réfractaires tomberont sous le coup des sanctions prévues dans la circulaire, poursuivent ces deux employés de la Banque Centrale précisant que l’entreprise en question peut voir son contrat résilié sans aucune possibilité de recommencer à fonctionner.

Toutefois, certaines réalités semblent échapper à la BRH. Par exemple, le fait qu’une bonne partie des transactions économiques et/ou commerciales s’effectuent en dollar dans la région métropolitaine de Port-au-Prince principalement alors que les transferts seront obligatoirement payés en gourde. Effectivement, les professeurs Jean Armand Mondélis et Erol Saint Louis ont été à court d’arguments pour s’expliquer sur le fait que la circulaire 114-1 pénalise les bénéficiaires des transferts en ce sens. Ils ont évoqué le fait que certaines mesures d’accompagnement en faveur de la population ne dépendent pas de la Banque des banques.

Il faut dire que la population n’arrive toujours pas à digérer cette mesure de la Banque Centrale estimant qu’elle n’est pas en sa faveur.

 

 

Par Diego O. Charles
Lezec15@gmail.com

Category

Politique

Culture

Economie

Sport