Des structures politiques regroupées au sein de la FOP, Force de l’Opposition Progressiste, formalisent leur position de ne pas vouloir participer à des élections cette année sous la présidence de Jovenel Moise. Selon les dirigeants de ces formations politiques, les conditions ne sont pas réunies pour la tenue de ces joutes.
Dans une note de presse rendue publique, ce vendredi, les 16 formations politiques qui constituent la FOP écartent toute possibilité d’aller aux élections avec le régime en place, l’actuel Conseil Électoral Provisoire et le système Dermalog. Ce qui fait que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue de ces joutes, selon les dirigeants de ces structures politiques qui évoquent également le climat d’insécurité et de grande criminalité qui sévit dans le pays depuis un certain temps.
Aussi, la FOP dénonce la répression des mouvements politiques anti-gouvernementaux et la persécution des dirigeants politiques de l’opposition évoquant respectivement la manifestation le 18 mai dernier et le cas du sénateur Nenel Cassy.
Ces partis politiques dont Pitit Desalin, MOPOD, Eskanp, Konfyans, Kle et Parti Rasinn exigent à ce que Jovenel Moise quitte le pouvoir le 7 février de l’année prochaine. Ils appellent toutes les forces politiques du pays à se positionner sur ce dossier.
Par Diego O.Charles
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