PubGazetteHaiti202005

L'OPC qualifie de barbarie les actes de vandalisme perpétrés contre les locaux du cabinet de Me Samuel Madistin

Renand Hédouville


Suite aux actes de vandalisme enregistrés dans les locaux du cabinet de Me Samuel Madistin dans l'après-midi du mercredi 19 février 2020 lors d'une manifestation spontanée de plusieurs policiers se réclamant d'une association syndicale, l'Office de la Protection du Citoyen (OPC) a dans une note de presse publiée ce jeudi 20 février 2020, condamné ces actes.

Dans cette note l'OPC dit considérer les actes de violence exercés contre les locaux du cabinet de Me. Madistin (président de la Fondation Je Klere) et d'autres scènes de vandalismes enregistrés dans la capitale comme un acte d'intolérance et de barbarie mettant en péril les acquis démocratiques garantis par la constitution haïtienne et de nombreux instruments internationaux de protection des droits de l'homme notamment la liberté d'expression, le droit à la propriété privée, la liberté de circuler.

«La liberté syndicale est garantie par la constitution haïtienne et la convention 87 de l'Organisation Internationale du Travail. Toutefois, les actes de violence vont à l'encontre de la jouissance de la liberté syndicale», a rappelé l'OPC précisant que selon l'article 242 Code du travail, il est interdit à tout syndicat d'user de violence manifeste contre des personnes et d'inciter ou de se livrer à des actes délictueux contre les biens.

Dans cette note portant la signature du Protecteur du citoyen, Renand Hédouville, l'OPC a également présenté sa solidarité à la Fondation Je Klere et au cabinet Madistin avant de recommander aux instances étatiques concernées d'assurer leurs responsabilités en vue de garantir la protection des vies et des biens de tous les citoyens et de toutes les citoyennes.

 

Kervens Adam PAUL

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