PubGazetteHaiti202005

Assassinat de Francklin Tamar : la Société Interaméricaine de la Presse condamne le meurtre d’un neuvième journaliste en Haïti cette année 

Le journaliste Francklin Tamar

Après l’assassinat par balle en date du 18 décembre 2022, du journaliste Francklin Tamar, la Société Interaméricaine de la Presse (SIP) déplore et condamne ce meurtre qui ramène à neuf le nombre total de journalistes tués en Haïti depuis le début de l’année 2022, dans un communiqué publié sur son site internet lundi 19 décembre.

Avec le nombre exagérément élevé de journalistes tués cette année, Haïti devient le « deuxième pays le plus durement touché des Amériques pour violence contre la presse » déplore la Société Interaméricaine de la Presse réitérant son appel « aux États de la région pour lutter contre la violence contre le journalisme ».

« Nous pleurons la mort d’un autre journaliste haïtien, démontrant une fois de plus les risques de violence auxquels sont exposés les communicateurs, qui ont été victimes d’attaques et d’abus de la part de gangs, de manifestants et de policiers », a déclaré Michael Greenspon, président de l’Association Interaméricaine de la Presse (IAPA) une structure de la SIP.

Il a également exhorté les autorités à « enquêter avec un sentiment d’urgence et de responsabilité » sur ce cas et sur les huit autres cas de journalistes tués cette année en Haïti.

Pour sa part, informe le communiqué, le président du Comité de la liberté de la presse et de l’information de la SIP, Carlos Jornet, a déclaré que « 2022 a la connotation négative d’être l’année la plus violente contre le journalisme dans l’hémisphère occidental dont nous avons l’histoire ». 

Il a aussi souligné qu’avec le crime de Tamar, le nombre de journalistes assassinées « en 2022 est passé à 42, soit 20 au Mexique, 9 en Haïti, 3 en Colombie, beaucoup d’autres au Honduras, 2 en Équateur, un au Brésil, un au Chili, un au Guatemala et un au Paraguay », respectivement.

Rappelon que Francklin Tamar, âgé de seulement 38 ans, a été tué par des hommes armés circulant à bord de motocyclette au centre-ville de Port-au-Prince, non loin de sa résidence.

Il animait les émissions « Kompa Kompa » et « Samedi culturel » sur la Radio Solidarité.

 

 

 

Kervens Adam PAUL

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