Port-au-Prince, Vendredi 11 Janvier 2019.
(www.gazettehaiti.com)
9 ans après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, plusieurs centaines de compatriotes vivent encore sous des tentes et dans des conditions infrahumaines.
De plus, de nombreux bâtiments qui ont été endommagés lors du cataclysme n’ont pas été démolis contrairement aux recommandations qu’avait faites le ministère des travaux publics ordonnant leur démolition.
D’ailleurs au centre-ville de Port-au-Prince, des commerçants étalent leurs marchandises sous les ruines de certains édifices gravement fissurés, au péril de leur vie.
Un quadragénaire liquidant des appareils de sonorisation, rencontré à la rue pavé, sous un édifice fissuré, explique qu’il s’y rend quotidiennement en vue de subvenir aux besoins de sa famille, dépit du danger imminent que représente le bâtiment.
Même son de cloche du coté d'une mère de famille, croisée elle-même à la grand-rue, sous un ancien entrepôt. La commerçante qui étale des articles ménagers, dit éprouver tous les problèmes du monde à chaque fois qu’il pleut au beau milieu de la journée.
D’autres compatriotes rencontrés à certaines rues de la capitale, n’ont pas trouvé de mots pour qualifier le comportement passif des autorités concernées face à ce grave problème de sécurité publique.
Ils s’en prennent également au chef de l’état, Jovenel Moise, qui du haut des tribunes des nations-unies, en septembre dernier, avait indiqué que le pays était prêt à faire face à de nouvelles catastrophes naturelles. Pour eux, le premier mandataire de la nation a voulu comme d’habitude montrer son talent de grand discoureur sans se rendre de la réalité.
Le séisme dévastateur du 12 Janvier 2010, qui a coûté la vie à plus de 300. 000 compatriotes, est gravé dans tous les esprits. 9 ans plus tard, le pays est encore à genoux. Rien n’est fait pour limiter les dégâts en cas d’un nouveau cataclysme majeur.
Par, Michelet Pierre Joseph.
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