Le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) s’est doté d’un plan décennal d’éducation et de formation (PDEF) visant “l’accès et la qualité” de l’éducation. La présentation officielle de ce document a été faite jeudi 7 janvier par le titulaire du MENFP, Pierre Josué Agenor Cadet. 441 milliards 835 millions HTG, c’est la somme envisagée pour mettre en application le PDEF.
Ce document élaboré devra permettre de viser « l’accès et la qualité » de l’éducation. Pour arriver à mettre en application ce document de politique publique, une conséquente somme est prévue, soit un montant de plus de 441 milliards 835 millions HTG, ( 6 136 597 22 dollars américains).
Ce document de politique publique se veut de transformer la gouvernance du système éducatif à tous les niveaux ; d’offrir un service efficace d'éducation continue de qualité à la portée de tous les citoyens ; de s'assurer que les sortants du système aient acquis les compétences et valeurs pour contribuer au développement de l'État haïtien et pour être des citoyens productifs, et de s'assurer que les groupes les plus désavantagés soient les premiers bénéficiaires des efforts de l'État dans le domaine éducatif.
Les axes et priorités du Plan decennal d’Éducation et de Formation (PDEF) ont été définis par le MENFP qui avait reçu le support financier de l’Union européenne et l’expertise de l’Institut international pour la planification en éducation (IIPE).
Ainsi, le document priorise trois axes importants dont la gouvernance, la qualité et pertinence et notamment l’accès et équité. A travers ses axes, le Plan décennal d’education et de formation a mis l'emphase sur divers programmes forts à savoir le renforcement institutionnel pour une plus bonne gestion, la régulation et le pilotage, le développement professionnel du personnel, la science et la technologie, curricula, le mécanisme de soutien à la scolarisation.
Les programmes sont subdivisés en 33 sous-programmes qui s’articulent sur l'offre stratégique à mettre en œuvre en vue de remédier, en particulier, aux problèmes exposés dans l'analyse sectorielle. De plus, ces 33 sous-programmes prioritaires sont également structurés et définis dans la mesure où l'un soit complètement interdépendant de l’autre.
Par Michel Césaire
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