PubGazetteHaiti202005

Le carnaval national: Entre incertitude et fronde policière

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Le pays s'enlise dans une autre crise interminable. Le dossier du syndicat de la PNH prend une autre dimension. Des policiers accordent un ultimatum de 24 heures aux autorités étatiques pour faciliter la réintégration de leurs frères d’armes mais aussi la satisfaction de leur cahier de charge. Un délai qui arrive à expiration a partir de ce samedi 22 février. Par cette démarche, ils pressent les autorités à trouver une solution à cette crise qui oppose le haut commandement et les gardiens de la paix

C’est la coordonatrice du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti, Yanick Joseph, renvoyée de l’institution, qui en a fait l’annonce ce vendredi. Sa révocation ainsi que 4 de ses frères d’armes est loin de calmer leur colère. Ils ne jurent que par la formation du SPNH et la réintégration des policiers mis à pied. Les policiers membres du SPNH menacent de ne pas assurer la sécurité du carnaval durant les 3 jours gras. 

« Nous voulons informer toute la société que nous n’entendons ni négocier ni discuter avec quiconque au nom du syndicat », affirme Yanick Joseph, porte-étendard de ce mouvement qui a causé des échauffourées durant ces derniers jours. Les policiers convertis en protestataires restent attachés à leur revendication initiale : « Unique moyen pour négocier, il faut que ces points soient sur la table : Réintégration des cinq policiers et la mise sur pied du syndicat.

Les conditions de travail de ceux qui sont appelés à protéger la vie sont exécrables. Le salaire (19 000 gourdes pour un débutant soit de 195 dollars US), l’assurance fait défaut et les précarités sont de plus en plus criantes. Les autorités ont la lourde responsabilité d’éviter que ce conflit se dégénère. La PNH, la seule force armée a ses faiblesses mais reste debout.

Port-au-Prince et ses environs sur le qui-vive après la manifestation armée des policiers qui réclament la réintégration de leurs frères d'armes révoqués pour « sédition et indiscipline », dit le Directeur général de la PNH Normil Rameau.


Entre 80 à 100 millions de gourdes sont prévues pour le défilé des 3 jours gras dans la capitale et les villes de provinces. Des groupes musicaux tels Djakout #, Ekip , T-Vice et Boukman défileront à port-prince. Sweet Micky de Michel Martelly a choisi de perfomer au Cap Haitien. Le président du comité du carnaval dans la deuxième ville du pays entre temps.a donné sa démission, il faut le rappeler.

 


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