Samuel Madistin dénonce l'intolérance de ceux qui ont attaqué son cabinet

Me Samuel Madistin a dénoncé ce jeudi l'attaque perpétrée contre les locaux de son cabinet par des policiers en civil et armés. Au cours de la manifestation pour protester contre la révocation de leurs frères d’armes, des policiers supportés par des membres de la population, ont tenté de mettre le feu au cabinet de Me Madistin et incendié les véhicules stationnés sur la cour. 

Pour l'homme de loi, il s'agit d'un acte d'intolérant visant à le punir pour ses prises de position par rapport à l'initiative de mise sur pied d'un syndicat au sein de la police. Selon lui, ces actes sont une atteinte à la liberté d'expression garantie par la constitution et d'autres conventions internationales. 

La Fondation Je Klere dont Samuel Madistin est le président, dans une note quelques heures après l'attaque, dénonce le fait que des policiers, armes au poing aient décidé d'incendier cette firme d'avocats pour avoir pris position sur l'affaire du SPNH. Marie Yolène Gilles dit craindre un retour des vielles méthodes de la dictature.

Sur les ondes de Magik 9, Samuel Madistin précise n'être pas contre l'instauration d'un syndicat au sein de la PNH  mais rappelle que cela doit se faire dans le respect des normes. 

Par ailleurs, Me Madistin questionne la tournure que prend le mouvement des policiers. Répondant à une question de Roberson Alphonse sur ce qui pourrait se cacher derrière les agissements des policiers, l'ancien candidat malheureux à la présidence  sous la bannière de MOPOD croit qu'il y a bien lieu de se poser des questions. Madistin ne pense pas qu'une simple question de syndicat, dit-il, puisse déboucher sur tous ces actes de violence. Il est fort probable que d'autres choses soient en train d'être réglées dans cette affaire. 

Toute compte fait, Samuel Madistin annonce qu'un juge de paix fera le constat des dégâts causés à son cabinet afin de porter plainte contre x. 

Jose Emmanuel